mardi 19 février 2013

Une journée de Cow-sitting !

Rainette : Ces jours-ci, le soleil est de la partie, en enlevant le vent frais ce serait vraiment parfait ! 
Alors les amis, pourquoi vous ne profiteriez pas de cette belle éclaircie pour passer nous voir avec Heidi ? Par la même occasion, vous aurez même la possibilité de visiter le lycée des bipèdes. (En espérant que le soleil sera toujours avec nous dans un mois...)

En parlant des bipèdes, est-ce que je vous ai informé de leur absence ? Et oui, ils nous ont quittés pour partir en stage. Je les retrouverai donc directement à Paris, mardi.
Durant leur absence, ils nous ont appelés des cow-sitter ! Eh oui, les première CGEA sont passés me voir aujourd'hui, ils repasseront aussi demain et peut être même jeudi. Ils étaient tout de même sous l’œil de la blogueuse, Estelle, qui est encore au lycée, mais aussi de Framboise Lamette. ;)
Je crois qu'Heidi a voulu les tester aujourd'hui, elle leur en a fait voir de toutes les couleurs pour se faire attraper, mais elle en a vu aussi plein des couleurs... Framboise était fâchée ! Et moi ? Je ne disais rien, c'est le 12ème jeune que j'éduque, alors si je peux passer la main de temps en temps, je ne dis pas non !!

Heidi : J'ai quand même eu le droit d'avoir des papouilles après leur colère... =)

Rainette : C'est normal ma chérie, parce que après ça tu les a écouté.
Pour en revenir à ses jeunes, je peux vous assurer qu'ils étaient bien motivés à nous faire belles toutes les deux
Notre chère blogueuse Estelle s'est associée avec une autre Estelle de 1ère CGEA (une troisième?? mais ça va me rendre chèvre), afin de me nettoyer les cornes qui étaient, ma foi, bien sale.


J'ai même eu le droit à un petit bizutage de la part de la miss avec la casquette noire... 

Non non, vous ne rêvez pas ! Elle a bel et bien essayé de me « laver » les dents... Mais c'était quand même assez rigolo. Il faut dire que j'étais de plutôt bonne humeur aujourd'hui, je n'ai fais aucuns caprices, contrairement à certaine... 

Heidi : Je vois pas de qui tu parles Mamoune (hihi)

Rainette : Oui vas y, fais l'innocente toi !  (ah ces jeunes...)
Ah... Qu'est-ce qu'on s'est fait chouchouter tout de même aujourd'hui... 



















Et même notre chère Framboise à mis les mains à l'eau, pour me démêler ma queue.
















Et pendant que le gentleman, Jérémy, me nettoyer les onglons en les faisant briller, la chef a décidé de faire marcher Heidi pour la remettre en place et la préparer au mieux pour Paris.
























Mes cow-sitter nous ont ensuite quittées car l'heure de partir avait sonné. J'ai été bien contente d'être bichonnée comme ça... =)
Je finirai donc cette petite aventure de la journée en vous faisant un rappel (encore) des Journées Portes Ouvertes du Lycée ET de l'exploitation. Alors surtout, venez visiter notre nouvelle maison !!! 

Heidi : On fera péter le Champomy !!!
 











Article écrit par Estelle (la blogueuse), Rainette & Heidi.


Et merci à Cécile Scrima (1ère CGEA) pour les photos.

mercredi 6 février 2013

Paloumayres, Palombes et Palombières

 Paloumayres : ancien nom donné au chasseur de palombes en patois.

  • Les grandes migratrices

En Scandinavie, Finlande et en Europe du nord-est, les départs ont lieu à partir de la mi-septembre et durent jusqu’au début du mois de novembre. Selon leur origine, les oiseaux suivent 2 couloirs bien distincts.
Les oiseaux scandinaves suivent la péninsule en direction du sud et traversent le bras de mer entre la Suède et le Danemark, puis passent par les Îles danoises. Les oiseaux finlandais et baltes quant à eux suivent la côte orientale du golfe de Botnie, traversent le golfe de Finlande puis suivent la côte orientale de la mer Baltique. Des dérives peuvent avoir lieu vers l’ouest à cause des vents ou du brouillard et des vols peuvent se perdre en Mer du Nord pour aboutir sur les Îles Britanniques.
Globalement, ces populations hivernent dans le sud-ouest de la France ou dans la péninsule ibérique.
Le mouvement de ces oiseaux rejoint celui des oiseaux d’Europe centrale et orientale qui passent par le sud de l’Allemagne et la Suisse, pour suivre une ligne qui coupe la France en diagonale du nord du Massif Central au Pays Basque.
La principale zone de franchissement des Pyrénées pour ces palombes qui vont hiverner sur la péninsule ibérique se situe à l’ouest de la chaîne, entre Hautes-Pyrénées et Pays-Basque.




  • Les appeaux et appelants
Ces appeaux sont montés sur des mécaniques qui permettent de les faire monter à la cime des arbres. Ils doivent imiter par leur comportement des palombes en train de se poser ou de se restaurer. Il faut donc essentiellement leur faire battre des ailes.
On distingue 3 types de mécaniques actionnées par le chasseur pour imiter ce comportement naturel de pose ou d'alimentation :
- Le balancier, raquette ou palette :
C'est un système de levier horizontal au bout duquel l'appeau est attaché par les pattes. Lorsque l'on tire sur le mécanisme avec une ficelle reliée à la cabane, on soulève l'appeau de plusieurs centimètres, et lorsque l'on relâche la tension, le balancier retombe et l'appeau bat des ailes pour garder contact avec la raquette. Il imite donc une palombe en train de se poser sur une branche.
Plus le levier est long (jusqu'à 1m20) et plus l'amplitude et la durée du battement sont longues. Ces balanciers sont généralement utilisés pour attirer les vols de loin, en approche.

- La pompe :
L'appeau a le même comportement que sur un balancier, le système pour l'élever dans les airs étant composé cette fois-ci d'un axe vertical toujours actionné par le chasseur. 




- Les semis volants :
Ces appeaux sont montés en général sur des systèmes qui permettent de les faire monter à la cime des arbres.
Ils doivent imiter par leur comportement des palombes en train de changer de branches.
On les appelle semi volants car ils vont parcourir une certaine distance en volant, mais ne seront pas complètement libres puisque attachés par la patte pour les forcer à toujours aller d'un même point vers un autre même point. On peut après un bon dressage leur faire parcourir plus d'une dizaine de mètres. On utilise en général un pigeon mais certains réussissent avec des palombes de captivité très dociles et très calmes.
Il ne faut pas de branchages sous son itinéraire de vol, sinon il a tendance à plonger et ne pas aller se poser de l'autre côté. Toujours dans un souci d'attirer les vols de palombes sans éveiller leur méfiance, les chasseurs ont dressé des pigeons pour simuler le vol des palombes rôdeuses à la recherche de nourriture.
 
  • Les volants :
L'action de chasse est assez simple et on distingue 2 cas de figure différents :
  • Les pigeons sont en totale liberté et posés sur une barre non loin du chasseur, prêt à prendre leur envol lorsqu'un vol approche. Ils reviendront sur cette même barre une fois leur petit tour terminé.
  • Ils sont enfermés dans une caisse prévue à cet effet dont le chasseur commandera l'ouverture à distance. L'avantage de la caisse est que l'on peut sélectionner le nombre de volants et la fréquence, le gros inconvénient est qu'il faut la recharger lorsqu'elle est vide !! Il faut alors dresser les pigeons à revenir dans une cage d'où ils ne peuvent pas ressortir. Ainsi bloqués, le chasseur pourra les réutiliser à sa guise plusieurs fois dans une même journée.
     
  • L’espion :
C'est le principal allié du guetteur. C'est souvent un pigeon domestique ou une palombe qui joue ce rôle. Placé devant la cabane à l'air libre, à vue du chasseur, cet oiseau est là pour signaler la présence de palombes ou de rapaces que le chasseur n'aurait pas vus. Il se manifeste en penchant la tête et en regardant dans la direction où il a aperçu quelque chose d'anormal. Il n'est jamais interpellé par les petits oiseaux. Il est donc indispensable pour les vols de retour, les palombes qui se posent seules et aussi les rapaces tentés par les proies faciles que sont les appeaux.



Article écrit par Thomas & Gaetan.


Et si on faisait du cinéma ?

Rainette : On écrit beaucoup quand même sur ce blog, mes onglons ils commencent à s'abimer à force d'appuyer sur les touches... C'est donc pour ça que les bipèdes ont décidé de faire un petit récapitulatif de ces quelques mois qu'on a passés tous ensemble !!
Et comme on a pas beaucoup parlé de la plus jolie des vêles, Heidi, ils ont décidé de la mettre en avant dans ce petit film.

Heidi : Chouette ! Je vais devenir une star moi aussi, Mamoune ?

Rainette : Telle mère, telle fille !







Article écrit par Estelle (la blogueuse), Rainette & Heidi.

On a quitté Rainette, pour les moutons !

Chouette une journée banalisée où on à pu s'échapper des cours !!!! 

Nous avons eu l'opportunité de participer aux Ovinpiades. Ce concours a été organisé dans la bergerie d'un éleveur de race Blanche du Massif Centrale (BMC) et Tarasconaise.

Le matin, nous avons eu une présentation de la bergerie puis on nous a expliqué les épreuves départementales. Le technicien de la chambre d'agriculture nous a fait une démonstration. Puis les élèves volontaires qui voulaient participer au concours on pu s'entrainer. 

Le midi nous avons tous été accueillis à l'exploitation de M.Dubedat, afin de se rassasier et faire une pause.

L’après-midi est arrivée le moment cruciale : le passage des candidats aux différentes épreuves pour sélectionner les 7 meilleurs qui pourront se rendre aux épreuves régionales. 

Deux épreuves pour être sélectionnés :
  1. La manipulation qui consiste à noter l'ovin sur son état corporel : il faut attraper le mouton en bas du jarret, le canaliser, et lui palper la région des lombaires. Une note lui sera attribué, celle ci varie entre 0 à 5 (0 trés maigre et 5 trés gras).
  2. Taille des onglons : il faut le mettre en position assise pour ne pas qu'il bouge, pour cela lui tenir le grasset et avec l'aide des genoux, le faire pivoter pour l'asseoir. Une fois assis on lui coupe les onglons : on lui prend le membre et un sécateur pour tailler les onglons. 
Il existe une autre solution pour couper les onglons : la cage de contention. Le mouton sera coincé dedans et maintenu au niveau du ventre et une fois coincé on peut le retourné sur le dos pour travailler.Cette cage de contention est pratique car au niveau de la pénibilité dans le travaille cela facilite la tache et c'est beaucoup moins fatiguant.



Article écrit par Margaux.

dimanche 3 février 2013

Une race noble !

On vous parle de notre star, Rainette, mais on ne vous a pas parlé des caractéristiques de sa race : La Bazadaise !

  •  Couleur de la robe
Elle est grise avec des nuances liées au sexe et à l'âge :
Les veaux naissent avec un poil froment, ils ne prennent la robe caractéristique de cette race que vers l'âge de 3-4 mois et même plus tardivement. 

Heidi à la naissance : poils froment

- Les femelles sont souvent plus claires que les mâles avec même parfois une nuance légèrement fromentée.
 

- Les taureaux sont de couleur grise, pouvant même parfois aller du très clair au très foncé, charbonné notamment au niveau de la tête et de l'encolure. La robe est souvent marquée par des pommelures de teintes plus accentuées. La région ventrale est toujours d'une nuance plus claire que le reste du corps.

  • La tête
- Elle est large, portée haute, douce et expressive avec de grands yeux entourés d'une auréole légèrement rosée garnie de poils gris très clairs.
 - Les cornes sont fortes et ovoïdes à la base, de couleur jaune cire ainsi que brune aux pointes, qui s'abaissent en formant un croissant ou qui se relèvent aux extrémités.
 - Le mufle et les muqueuses sont rosés, ce qui est spécifique de cette race.

  • Le corps
- Chez le mâle, le garrot est particulièrement fort.
- Son épaule est musclée et oblique.
- Les côtes sont quand à elles rondes et amples.
- La poitrine est large et profonde.
- Le bassin est large et légèrement incliné.
- Le dos est droit, large et bien contenu.
- La culotte est bien musclée, très descendue sur le jarret, avec un bon arrondis de culotte.
- L'ossature est fine, les membres sont secs, fins, le pied est petit à cornes résistantes de couleur foncée.  

  • Allure générale
- Elle est donnée par l'harmonie des formes, la solidité des aplombs, la tête bien éclairée et relevée et la finesse du squelette.
- Elle est vive et élégante.
- Le mâle à une hauteur au garrot de 1,45 m pour un poids de 900 à 1 200 kg
- La femelle mesure 1,40 m au garrot et pèse 750 à 850 kg. 

  • Le développement de cette race
Le poids à la naissance :
- Le mâle : 43 kg
- La femelle : 40 kg

Le poids au sevrage :
- Le mâle : 275 kg
- La femelle : 255 kg 



Article écrit par Fanny.

Le mercredi, c'est jour de sortie !

Rainette : Mercredi, en raison du soleil éclatant, il y avait du monde sur l'exploitation. 
Les bipèdes sont venus nous sortir avec Heidi, et en parallèle, d'autres élèves préparaient le char pour la grande fête annuelle des Bœufs Gras !

J'ai vu des têtes que je ne vois jamais d'habitude. C'est le cas de la jeune fille aux cheveux frisés... Mmh, je ne connais pas son prénom... 

Heidi : Tu parles de Eva, Mamoune ?

Rainette : Oui, ça doit être elle. (Ah ces jeunes, ils en ont de la mémoire).
Les bipèdes ont alors profité de ce beau temps pour me nettoyer de la tête aux onglons, sans oublier ne serait-ce qu'une tache de boue. C'est Mathilda, avec ces yeux vert gazon, qui a commencé à me faire belle. La petite Gomar n'étant pas présente pour me laver la queue au savon, c'est l’hypnotisante Mathilda (Mathou pour les intimes) qui s'est chargée de cette tâche.

































C'est quand même toujours les filles qui mettent la main à l'eau pour s'occuper de moi ! Les garçons, ils préfèrent attendre que je sois prête pour m'amener marcher devant les cornadis. 

Une fois propre, le poil bien brillant avec les rayons du soleil, Gaëtan m'a prise par le licol et nous sommes partis nous pavaner devant les copines. Heidi nous suivait de près avec Mathilda. 

Heidi : Elle est trop gentille !


Rainette : Et pendant que certains travaillent, on en voit d'autre qui ont le nez dans le foin (non non, ce n'est pas qu'une expression, la preuve) !
J'ai d'ailleurs montrer mon désaccord là dessus, moi aussi j'ai eu envie de goûter le foin, il avait l'air si bon... Mais malgré sa petite taille, Mathilda m'a dit "Non", assez fermement et m'a repoussé au milieu de l'allée.
 



















Rainette : Et pendant ce temps, certains travaillent dur pour le char des bœufs gras...

Anthony Coste, le président de l'ALESA (Association des Elèves du Lycée), en Tle CGEA

C'est le début, ça prend forme doucement, mais sûrement !


Rainette : Pour voir le char terminé, précédant nos plus beaux bœufs de l'exploitation, rendez-vous Jeudi 7 Février à Bazas. Et n'oubliez pas, l'exploitation ouvre ses portes aux visiteurs entre 9h et 12h ce jour même. 

Heidi : Léchouille à tous !

  
 
Article écrit par Estelle (la blogueuse), Rainette & Heidi.

jeudi 24 janvier 2013

Place aux festivités !

Rainette : Vous vous souvenez, quand je disais que le mois de février serait chargé ? Et bien voilà deux dates importantes à retenir ! Notez les dans votre agenda, en rouge, et bien entouré !



Cette année, c'est les 730 ans de tradition de la Fête des Bœufs Gras ! Pour cette occasion, le lycée va défiler avec trois bœufs de la maison. Les copains marchent derrière le tracteur depuis mercredi, afin qu'il n'y ai pas de soucis le Jour-J. Je vous raconte même pas comment ils vont être beaux, derrière le char qui se fait construire par des élèves, sous les idées de Anthony Coste, en classe de Terminale CGEA (décidément, on les voit partout ces Terminales) !
Si vous passez visiter l'exploitation du lycée ce Jeudi 7 Février, entre 9h et 12h, vous pourrez venir saluer les Stars, et boire un petit verre avec Heidi et moi.

Je sais bien que vous ne serez pas tous présent pour cette grande fête, alors nous vous avons prévus une date de rattrapage : le Samedi 23 Mars, pour les Portes ouvertes du LEGTPA (entre 9h et 17h).


 

Article écrit par Estelle (la blogueuse) & Rainette.