Paloumayres :
ancien nom donné au chasseur de palombes en patois.
Les grandes migratrices
En
Scandinavie, Finlande et en Europe du nord-est, les départs ont lieu
à partir de la mi-septembre et durent jusqu’au début du mois de
novembre. Selon leur origine, les oiseaux suivent 2 couloirs bien
distincts.
Les oiseaux scandinaves suivent la péninsule en direction du sud et traversent le bras de mer entre la Suède et le Danemark, puis passent par les Îles danoises. Les oiseaux finlandais et baltes quant à eux suivent la côte orientale du golfe de Botnie, traversent le golfe de Finlande puis suivent la côte orientale de la mer Baltique. Des dérives peuvent avoir lieu vers l’ouest à cause des vents ou du brouillard et des vols peuvent se perdre en Mer du Nord pour aboutir sur les Îles Britanniques.
Globalement, ces populations hivernent dans le sud-ouest de la France ou dans la péninsule ibérique.
Les oiseaux scandinaves suivent la péninsule en direction du sud et traversent le bras de mer entre la Suède et le Danemark, puis passent par les Îles danoises. Les oiseaux finlandais et baltes quant à eux suivent la côte orientale du golfe de Botnie, traversent le golfe de Finlande puis suivent la côte orientale de la mer Baltique. Des dérives peuvent avoir lieu vers l’ouest à cause des vents ou du brouillard et des vols peuvent se perdre en Mer du Nord pour aboutir sur les Îles Britanniques.
Globalement, ces populations hivernent dans le sud-ouest de la France ou dans la péninsule ibérique.
Le
mouvement de ces oiseaux rejoint celui des oiseaux d’Europe
centrale et orientale qui passent par le sud de l’Allemagne et la
Suisse, pour suivre une ligne qui coupe la France en diagonale du
nord du Massif Central au Pays Basque.
La principale zone de franchissement des Pyrénées pour ces palombes qui vont hiverner sur la péninsule ibérique se situe à l’ouest de la chaîne, entre Hautes-Pyrénées et Pays-Basque.
La principale zone de franchissement des Pyrénées pour ces palombes qui vont hiverner sur la péninsule ibérique se situe à l’ouest de la chaîne, entre Hautes-Pyrénées et Pays-Basque.
- Les appeaux et appelants
Ces
appeaux sont montés sur
des mécaniques qui permettent de les faire monter à la cime des
arbres. Ils doivent imiter par leur comportement des palombes en
train de se poser ou de se restaurer. Il faut donc essentiellement
leur faire battre des ailes.
On distingue 3 types de mécaniques actionnées par le chasseur pour imiter ce comportement naturel de
pose ou d'alimentation :
- Le
balancier, raquette ou palette
:
C'est un système de levier horizontal au bout duquel l'appeau est attaché par les pattes. Lorsque l'on tire sur le mécanisme avec une ficelle reliée à la cabane, on soulève l'appeau de plusieurs centimètres, et lorsque l'on relâche la tension, le balancier retombe et l'appeau bat des ailes pour garder contact avec la raquette. Il imite donc une palombe en train de se poser sur une branche.
Plus le levier est long (jusqu'à 1m20) et plus l'amplitude et la durée du battement sont longues. Ces balanciers sont généralement utilisés pour attirer les vols de loin, en approche.
C'est un système de levier horizontal au bout duquel l'appeau est attaché par les pattes. Lorsque l'on tire sur le mécanisme avec une ficelle reliée à la cabane, on soulève l'appeau de plusieurs centimètres, et lorsque l'on relâche la tension, le balancier retombe et l'appeau bat des ailes pour garder contact avec la raquette. Il imite donc une palombe en train de se poser sur une branche.
Plus le levier est long (jusqu'à 1m20) et plus l'amplitude et la durée du battement sont longues. Ces balanciers sont généralement utilisés pour attirer les vols de loin, en approche.
- La
pompe
:
L'appeau a le même comportement que sur un balancier, le système pour l'élever dans les airs étant composé cette fois-ci d'un axe vertical toujours actionné par le chasseur.
L'appeau a le même comportement que sur un balancier, le système pour l'élever dans les airs étant composé cette fois-ci d'un axe vertical toujours actionné par le chasseur.
- Les
semis volants :
Ces
appeaux sont montés en général sur des systèmes qui permettent de
les faire monter à la cime des arbres.
Ils doivent imiter par leur comportement des palombes en train de changer de branches.
Ils doivent imiter par leur comportement des palombes en train de changer de branches.
On les
appelle semi
volants
car ils vont parcourir une certaine distance en volant, mais ne
seront pas complètement libres puisque attachés par la patte pour
les forcer à toujours aller d'un même point vers un autre même
point. On peut après un bon dressage leur faire parcourir plus d'une
dizaine de mètres. On utilise en général un pigeon mais certains
réussissent avec des palombes de captivité très dociles et très
calmes.
Il ne faut
pas de branchages sous son itinéraire de vol, sinon il a tendance à
plonger et ne pas aller se poser de l'autre côté. Toujours
dans un souci d'attirer les vols de palombes sans éveiller leur
méfiance, les chasseurs ont dressé des pigeons pour simuler le vol
des palombes rôdeuses à la recherche de nourriture.
- Les volants :
L'action
de chasse est assez simple et on distingue 2 cas de figure différents
:
- Les pigeons sont en totale liberté et posés sur une barre non loin du chasseur, prêt à prendre leur envol lorsqu'un vol approche. Ils reviendront sur cette même barre une fois leur petit tour terminé.
- Ils sont enfermés dans une caisse prévue à cet effet dont le chasseur commandera l'ouverture à distance. L'avantage de la caisse est que l'on peut sélectionner le nombre de volants et la fréquence, le gros inconvénient est qu'il faut la recharger lorsqu'elle est vide !! Il faut alors dresser les pigeons à revenir dans une cage d'où ils ne peuvent pas ressortir. Ainsi bloqués, le chasseur pourra les réutiliser à sa guise plusieurs fois dans une même journée.

- L’espion :
C'est
le principal allié du guetteur. C'est souvent un pigeon domestique
ou une palombe qui joue ce rôle. Placé devant la cabane à l'air
libre, à vue du chasseur, cet oiseau est là pour signaler la
présence de palombes ou de rapaces que le chasseur n'aurait pas vus.
Il se manifeste en penchant la tête et en regardant dans la
direction où il a aperçu quelque chose d'anormal. Il n'est jamais
interpellé par les petits oiseaux. Il est donc indispensable pour
les vols de retour, les palombes qui se posent seules et aussi les
rapaces tentés par les proies faciles que sont les appeaux.
Article écrit par Thomas & Gaetan.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire